Pourquoi avons-nous besoin de nous relaxer ?

Quotidiennement, le corps et l’esprit sont soumis à des stimuli extérieurs (bruits, changements dans l’environnement, tensions sur le lieu de travail, approche d’un examen à passer…) qui peuvent être des facteurs perturbants pour l’équilibre de l’être à différents niveaux : sphère familiale, professionnelle, sociale, etc… De plus, selon chaque individu, sa personnalité, son vécu, son passé, son histoire de vie, ces éléments perturbants peuvent avoir un impact plus ou moins important sur son équilibre interne, sa santé, ses émotions.

Il est donc nécessaire de porter attention à cet état de déséquilibre de l’être humain. En effet, le corps a besoin de se libérer de ses tensions et il entend faire respecter ce besoin. Si on ne lui offre pas les moyens de le faire, il va s’organiser de lui-même, et c’est ainsi que l’on retrouve les maladies psychosomatiques et les dépendances, qui sont alors comme des soupapes secondaires face à cet état de tension.

Le stress illustre tout à fait cela, puisque le stress est une réaction de l’organisme face à un état d’alerte, qui active un processus hormonal et nerveux, responsable notamment, de l’augmentation du rythme cardiaque et de l’accélération du rythme respiratoire.

Même si parfois le stress peut s’avérer bénéfique (préparation d’examen, réaction à une situation dangereuse,…), il peut malheureusement également mener à une situation néfaste pour notre organisme.

Les maux remplacent les mots : ce qui ne peut s’exprimer, s’imprime dans le corps, et peut se manifester sous divers formes : rigidité musculaire, crispations, tressaillements, tics ou encore divers problèmes psychiques (fatigue, troubles du sommeil, déprime) ou physiques (ulcères, infarctus ou autres problèmes cardio-vasculaires).

« Les maux du corps sont les cris de l’âme » Jacques Salomé.

En quoi notre respiration est un élément clef de la détente ?

L’oxygène est notre CARBURANT le plus important. Autant nous pouvons vivre, à court terme, sans nourriture, sans eau et sans dormir, que nous ne pouvons nous passer de notre respiration. En latin «respirare» veut d’ailleurs dire : revenir à la vie.

La respiration est liée à la vie. Du premier cri du nouveau-né jusqu’au dernier soupir, la vie est liée à ce souffle.

On vit comme l’on respire. En effet, des études scientifiques ont montré que les personnes qui respiraient vite, de façon saccadée ou avec des respirations courtes, irrégulières, vivaient moins longtemps que ceux qui avaient une respiration plus lente, plus fluide et plus ample.

Alors, à quoi sert notre respiration ?

La respiration «correcte» est la clé d’un l’équilibre global de l’être humain. Son apprentissage (ou réapprentissage), est indispensable pour apaiser l’excitation du système nerveux et de l’organisme.

Respirer c’est vivre. La vie de l’homme et surtout sa vitalité dépendent non seulement de la respiration, mais de la façon dont il respire. Ainsi une respiration profonde, sereine et pleinement libre (sans entrave), préserve des maladies, prolonge la vie en accroissant la résistance de l’organisme. Tandis qu’une respiration pauvre ou incomplète prépare le terrain à la maladie.

En effet, la bonne santé dépend d’une respiration libre et décontractée.